Maîtrise
de l'écart, jeu subtil entre innovation et répétition,
circonvolutions tenant beaucoup à l'art de la fugue – l'esthétique
du générique de The
Simpsons semble
bien, en effet, ressortir d'une esthétique post-moderne, ou, comme
l'entend Omar Calabrese, néo-baroque, en même temps qu'il introduit
d'emblée, constamment, une relation complice avec le public. En
effet, au sein de la trame immuable que présente a
priori le
générique, deux éléments variables introduisent l'innovation au
sein de la réitération. La scène finale où les membres de la
famille Simpson se retrouvent sur le canapé du salon et, surtout, la
punition que copie inlassablement Bart sur le tableau noir de son
école varient à chaque épisode et permettent divers effets.
Certaines de ces catchphrases
en
effet ont pour fonction de caractériser le personnage comme un élève
irrévérencieux: « The
principal's toupee is not a Frisbee »
(S.4, E.14) ou d'esquisser le portrait d'autres personnages, à
l'instar du cercle des professeurs, hypocrites et fainéants: « I
saw nothing unusual in the teacher's lounge »
(S.3, E.19), conformément à la portée originelle du générique.
D'autres laissent entrevoir le ton parodique qui fait l'originalité
de la série, en faisant explicitement allusion à d'autres œuvres,
qu'elles soient littéraires: « I
will not dance on anyone's grave »
(S.11, E.20) ou télévisuelles: « The
truth is not out there »
(S.8, E.10). D'autres encore font référence au contexte médiatique
et à la culture populaire, qu'elles singent de façon cynique: « I
no longer want my MTV »
(S.9, E.3), « Temptation
Island was not a sleazy piece of crap »
(S.12, E.15), « Everyone
is tired with that Richard Gere story »
(S.9, E.5). Mais ces lignes de punition peuvent aussi surtout
s'adresser exclusivement au téléspectateur et, ironiquement, se
faire auto-réflexives. Ainsi par exemple « This
is not a clue... or is it? »
(S.6, E. 25), « Nobody
read these anymore »
(S.13, E.2), « I
should no be twenty-one by now »
(S.12, E.21), allusion à l'âge que Bart devrait normalement avoir
suivant la chronologie de la série, ou encore « I
will never lie about being cancelling again »,
référence à une interview
dans laquelle Matt Groening, le scénariste originel de la série,
aurait annoncé la fin imminente de The
Simpsons1.
Bien qu'a
priori
sans aucun rapport avec l'épisode qui va suivre, ces phrases que
recopie inlassablement Bart ont en réalité une fonction
d'annonciation, en ce qu'elles augurent d'emblée d'un côté le ton
cynique, parodique, auto-réflexif et subversif de la série et, de
l'autre, en filigrane, les thèmes fondamentaux autour desquels vont
venir s'articuler les burlesques aventures de la famille Simpson: les
figures de l'autorité, le monde des medias,
la culture de masse. Ainsi, la façon dont s'agencent ici variations
et invariants est exemplaire de la façon dont naît le plaisir
jouissif du spectateur face à la répétition d'une trame de base
et, à un niveau second, de la façon dont ce jeu offre à la fiction
sérielle de nouvelles possibilités esthétiques et discursives qui
lui permettent à la fois de nouer des liens avec son public et de
ménager ses effets.
*
Parce
qu'elle est reproduction en même temps que dé-contextualisation et
re-contextualisation, la parodie désigne naturellement la fiction
comme une fiction, et soulève la part équivoque et culturelle de la
représentation, cette notion particulièrement centrale à l'époque
postmoderne. C'est ce qui explique très certainement la force de la
dimension auto-référentielle présente dans le cartoon,
d'autant plus ironique et efficace, précisément, qu'il s'agit d'un
cartoon, d'un
medium
par nature artificiel. En effet, de nombreuses remarques
auto-réflexives, fortement teintées d'auto-parodies, ponctuent les
épisodes et accusent la conscience des personnages d'appartenir à
un monde de cartoon.
Ainsi entend-on Homer s'exclamer : « Nous sommes des
personnages dans un cartoon.
Comme c'est humiliant » (« We're
characters in a cartoon. How humiliating. »),
ou Bart siffloter, dans « Bart
Gets Famous »,
le générique de The
Simpsons,
que Marge considère comme un « air ennuyeux » (« Bart,
I asked you not to whistle this annoying tune! »)
D'ailleurs,
en s'achevant à l'intérieur de l'écran de télévision des
Simpson, le générique lui-même annonce d'emblée cette dimension
auto-réflexive. Immédiatement, le spectateur est avertit qu'il
s'agit d'un cartoon
sur le cartoon,
qui parle de lui-même en tant que medium.
A cet égard, « The
Itchy & Scratchy Show »
est d'un intérêt primordial, puisque il représente le vecteur
privilégié d'un regard réflexif sur The
Simpsons.
En tant que cartoon
dans
le
cartoon autour
duquel gravitent tous les personnages (public, détracteurs et
acteurs de sa production), il renvoie dos à dos « The
Itchy & Scratchy Show »
et The
Simpsons,
le cartoon
inséré
ayant pour fonction de mettre en relief le cartoon
qui l'encadre et, par cette effet de mise en abyme, d'interroger
notre propre statut de spectateur.
Aussi, comme l'écrit Linda Hutcheon, « la parodie postmoderne
est à la fois déconstruction par la critique et construction par la
création, nous faisant paradoxalement prendre conscience des limites
et des pouvoirs de la représentation – dans tous les media »2.
La
parodie postmoderne aurait donc pour fonction, plus généralement,
d'interroger les structures formelles sur lesquelles se fonde la
culture, elle-même fondée sur les représentations. Or c'est bien
là ce que se propose d'examiner un cartoon
comme
The Simpsons,
où la parodie ne vise pas seulement les fictions extérieures, mais
prend également comme objet de subversion les structures de la vie
quotidienne qui, plus que subverties, sont l'objet de virulentes
satires. Celles-ci
occupent
une place importante dans la série et visent de nombreuses cibles :
le capitalisme, le système de santé, l'éducation, la religion, le
nucléaire, le consumérisme, le show-business
et
surtout la pop
culture.
Apparaissent en effet dans The
Simpsons toutes
les figures emblématiques qui composent la culture américaine (et
mondiale) : artistes, musiciens, chanteurs, acteurs, écrivains,
sportifs de renommée, personnalités politiques et, très
ironiquement, Tracey Ullman ou encore Matt Groening. Ces apparitions
sont l'occasion d'apporter une touche mi-complice, mi-provocatrice au
programme, car toutes ces célébrités sont inévitablement moquées,
traitées sans distinction de valeur, qu'elles appartiennent à la
culture savante ou la culture de masse. Mais elles sont également
révélatrices de la nouvelle relation qu'entretient le cartoon
avec
la culture populaire, dont il fait partie, dont il se revendique
ouvertement et dont il utilise simultanément les ressorts pour y
conforter sa position3.
Car les créateurs de The
Simpsons en
plus d'utiliser les figures de la pop
culture,
semblent également jouer des images connotées que véhiculent ces
célébrités, déplaçant ainsi l'intertextualité de la référence
du texte ou de la personne proprement dits au medium
lui-même. Ainsi le personnage de Fat Tony, le mafieux de
Springfield, est doublé par Joe Mantegna, l'acteur qui interprétait
Joey Zaza dans la Trilogie The
Godfather,
blockbuster bien
connu de tous. La connotation mafieuse du personnage est alors
renforcée par ce que le spectateur sait de l'acteur; l'allusion
s'opère donc ici indirectement. En ce sens The
Simpsons,
faisant étale d'une réalité d'ores et déjà médiatique,
soulève
des points cruciaux de la culture postmoderne, au sein de laquelle
prolifèrent les images et les images d'images4,
où « le modèle précède le réel ». Or c'est
précisément de cette transformation de la relation de l'individu au
monde et de la représentation qu'il en a qu'un cartoon
comme The
Simpsons
est un écho critique.
C'est
ce qui explique la satire, constamment filée, de l'American
family,
qu'amorçait
déjà dans les années 1960 un cartoon
comme
The
Flintstones,
où la figure maternelle, figure de la raison, suppléait à une
figure paternelle immature et défaillante5.
Plus encore, la famille Simpson présente une provocante caricature
de la dégénérescence de la famille idéale que prônait quelques
décennies plus tôt l'American
Dream,
une famille structurée autour d'une figure patriarcale modèle,
protectrice, travailleuse et courageuse. Mais loin de cet idéal,
Homer est un contre-modèle, fainéant et ignorant, amateur de bière,
de junk
food
et de télévision, qui bien souvent privilégie ses propres intérêts
à ceux de sa famille. Marge quant à elle est une mère
sur-protectrice angoissée, Lisa une enfant précoce peu populaire,
Bart un enfant rebelle irrévérencieux. La plupart du temps, la
confrontation de ces différents stéréotypes donne lieu à des
situations cocasses, et ont pour portée principale un comique franc
et ravageur. Néanmoins, ce comique ne saurait amoindrir la portée
subversive de tels comportements. Car bien que stéréotypée, la
famille Simpson reflète une réalité de la société américaine6
et, loin d'être loué, ce modèle caricatural est bien pointé du
doigt comme le résultat d'une défaillance du système. En effet,
les travers de la famille Simpson ne correspondent pas tant à un
avilissement dont il faudrait imputer la responsabilité à
l'individu lui-même qu'aux symptômes d'une aliénation généralisée
de la société contemporaine qu'aurait provoquée l'infiltration de
la consommation dirigée dans la vie quotidienne, où toute chose est
réduite à un objet de consommation potentiel, y compris l'individu
lui-même7,
et qui dicterait désormais les comportements sociaux8.
L'attitude d'Homer face à la télévision est symptomatique et
invite plutôt à l'appréhender comme une victime inconsciente :
n'ayant aucun recul, la télévision est pour lui la voix de la
raison. Elle lui dicte ses besoins, guide ses actes et forge ses
croyances. En réalité, le cartoon
établit le diagnostic critique de l'évolution des rapports sociaux
et de l'identité sous le coup du capitalisme. Plus généralement,
tous les habitants de Springfield sont des stéréotypes, permettant
ainsi la satire des
dysfonctionnements d'une Amérique dont l'identité nationale n'est
plus forgée que par les images que lui renvoient les médias, plus
guère, désormais, motivée par les véritables idéaux fondateurs9.
Cela est particulièrement manifeste dans l'épisode « Bart
Gets Famous »,
où Bart côtoie fugitivement le monde du show-business.
Devenu star de l'émission de Krusty, il est condamné à répéter
inlassablement la phrase qui l'a rendu célèbre : « I
didn't do it ».
A la fin de l'épisode, tous les personnages du cartoon
apparaissent
dans le salon des Simpson en déclamant l'expression qui, plus qu'un
simple attribut, établit fondamentalement leur identité : le
« D'oh! »
d'Homer, le « Ay!
Caramba »
de Bart, le « Mmmm »
désapprobateur de Marge, le « Excellent »
de Mr Burns, etc.
Dénonciation
de la façon dont les médias façonnent l'identité de l'individu,
cette scène témoigne de ce que, selon une logique marchande, ils la
circonscrivent à une fonction utilitaire, l'assujettissent au rang
d'objet, voire, pourrait-on dire, au statut de personnage de fiction.
Car c'est bien de cela dont il s'agit. « And
now you can go back to just being you, instead of a one-dimensial
character with a silly catch-phrase »10,
conclut Lisa lorsque Bart retombe dans l'anonymat. Cela pourrait
alors expliquer en grande partie cette intarissable introduction de
célébrités réelles dans le cartoon,
intégration
qui illustrerait alors l'achèvement du processus de réification et
de standardisation qu'engagent, de concert, la globalization
et le capitalisme, la médiatisation et la culture de masse.
En
définitive, on assiste dans The
Simpsons,
à un phénomène paradoxal, celui qui consiste à se revendiquer
explicitement de la culture populaire, à instaurer une relation
complice avec le téléspectateur tout en, simultanément, les
maintenant tous deux à distance par le biais de l'ironie et de la
satire. Aussi la question se pose-t-elle de la légitimité du
programme à satiriser une culture de masse dont il constitue
lui-même une importante partie. Mais c'est peut-être là que réside
l'intérêt et la force d'un genre comme le cartoon
qui, en se révélant ouvertement comme un produit de consommation,
en quelque sorte démystifie les structures régissant la culture de
masse et invite le téléspectateur à adopter une vision critique du
monde dans lequel il vit.
*
L'essor de la
télévision a grandement contribué à une reconnaissance du cartoon
comme genre à part entière. Mais par un
effet pervers, elle a également beaucoup œuvré à la
méconnaissance de sa valeur intellectuelle, conduisant à classer
pêle-mêle tous les dessins animés sous l'étiquette du
divertissement pour enfant, tantôt agréable, tantôt infantilisant,
mais toujours naïf et sans profondeur. Pourtant, dès avant la
propagation de la télévision, le cartoon
a prouvé sa capacité à être plus qu'un divertissement, à
précisément utiliser les ressorts de cette veine comique pour
diffuser un discours plus sérieux, en attestent les nombreux
cartoons de
propagande. Mais plus implicitement, en tant que production fictive,
il dit quelque chose de la façon dont l'individu perçoit le monde
qui l'entoure et se perçoit lui-même11,
d'autant plus, indubitablement, que son caractère animé offre plus
de possibilités créatrices. Et cette valeur intellectuelle se
démasque toujours plus, à l'heure où capitalisme et consumérisme
commencent de faire leurs premiers pas dans la vie quotidienne de
l'individu et où, conséquemment, le cartoon
ne se veut plus seulement représentatif des
modifications qu'ils entrainent, mais réfléchit sur leurs
implications sociales, utilisant judicieusement l'ironie, à l'instar
de The Flintstones,
pour conduire le téléspectateur à un regard lucide. Nul cartoon
n'aura été si loin dans cette voie que The
Simpsons, où les nombreuses parodies
soulèvent l'impossibilité de toute innovation et mettent en lumière
l'ambiguïté de la notion de représentation, où le discours
auto-réflexif et les satires invitent le téléspectateur à une
distance critique. En tant que manifestation de la culture, le
cartoon dévoile
combien cette culture est façonnée par les médias, formée
d'images qui ne renvoient plus à la réalité mais à d'autres
images12,
et combien l'individu lui-même, suivant un processus d'aliénation,
se construit selon ces images. Choisissant délibérément
la voie d'un optimisme ludique et d'une
insouciance ironique, de la « fausse innocence » que
préconisait Umberto Eco dans son Postille al
Nome della Rosa13,
un cartoon comme The
Simpsons « exploite sa position
“interne” pour amorcer une subversion de l'intérieur »14
afin, non seulement de témoigner de l'état de cette culture, mais
aussi d'interroger d'un œil critique les structures qui la
sous-tendent.
1Respectivement:
« La moumoute du principal
n'est pas un Frisbee »; « Je n'ai rien vu d'anormal dans
la salle des professeurs »; « Je ne danserai sur la
tombe de personne »; « La vérité n'est pas ailleurs »;
« Je ne veux plus de ma chaîne MTV »; « L'ile de
la tentation n'est pas un reality show
merdique »; « Tout le monde est fatigué de cette
histoire de Richard Gere »; « Ce n'est pas un indice? Ou
ça en est un? »; « Plus personne ne lit ces lignes »;
« Je n'ai pas ving-et-un ans maintenant », « Je ne
mentirai plus à propos d'un éventuel arrêt de la série ».
2L.
Hutcheon, The Politics of Postmodernism,
New York, Routledge, 2002 [1989], p. 94 : « postmodern
parody is both deconstructively critical and constructively
creative, paradoxically making us aware of both the limits and the
powers of representation – in any medium. »
3Ces
incessantes apparitions sont devenues un procédé récurrent de The
Simpsons, un automatisme bien connu, y compris d'un
spectateur non familier. Or justement, la jubilation du public
tient, certes, du plaisir de retrouver des personnes connues dans
une animated sitcom, mais aussi, et surtout, d'une attente
impatiente de ces apparitions. U. Eco, dans son article « Innovation
et répétition : entre esthétique moderne et post-moderne »,
analysait ce jeu entre variation et répétition comme un trait
éminemment post-moderne, et propre aux mass medias .
Voir p. 14-15 : « Nous assistons actuellement à des
débats autour d'une nouvelle théorie de l'art que j'appellerai
esthétique post-moderne et qui est en train de revoir les
concepts mêmes de répétition et d'itération sous un angle
différent. […] La série nous réconforte (nous autres
consommateurs), parce qu'elle récompense notre aptitude à deviner
ce qui va se produire. » Le même phénomène est à l'œuvre
dans The Simpsons; les personnalités convoquées sont
innombrables et de tous horizons, mais la réitération de ces
apparitions en fait un schème à part entière. Pourtant, la
jubilation du spectateur demeure intacte, peut-être parce que,
précisément, elle le conforte dans le sentiment qu'il est un
spectateur privilégié, qu'elle le flatte judicieusement dans sa
capacité à reconnaître ces personnalités.
4Voir
U. Eco, op. cit., p.
18 : « Dans ce jeu de citations extra-textuelles, les
médias semblent faire référence au monde mais, en réalité, ils
se réfèrent au contenu d'autres messages envoyés par d'autres
médias. Le jeu se joue, pour ainsi dire, sur une intertextualité
”élargie”. »
5En
ce sens, The Flintstones
supplée aux live-action sitcoms dans
lesquels la pertinence de la famille nucléaire idéale commence à
être mise en doute. C'est ainsi qu'une série comme Father
Knows Best cède la place à
The Honeymooners
dont, à plus d'un titre, The Flintstones
se veut l'appendice parodique.
6Souvenons-nous
de la déclaration de George W. Bush, durant sa campagne de 1992 :
« We're
going to keep on trying to strengthen the American Family. To make
them more like the Waltons and less like the Simpsons »?
7Dans
l'un des épisodes, Homer reconnaît son propre visage sur une boite
d'emballage d'un détergent japonais. Une crise de paranoïa
s'ensuit, et Bart s'exclame : « They're
probably watching us right now! »
8Voir
J. Baudrillard, La Société de consommation,
Paris, Denoël, Folio Essais, 2009 [1970], p.308 : « On
peut donc avancer que l'ère de la consommation étant
l'aboutissement historique de tout le processus de productivité
accélérée sous le signe du capital, elle est aussi l'ère de
l'aliénation radicale. »
9D.
S. Beard, « Local Satire with a Global Reach : Ethnic
Stereotyping and Cross-Cultural Conflict in The
Simpsons », in Leaving Springfield,
op. cit., p.273-291,
p.274 : « many
characters' clichéd characteristics serve not only as a means to
critique elements of American society that are seen to have become
stereotypical, but also as a method of undermining the perceived
validity of the bland, two-dimensional views of American identity
presented by the mainstream mass media. »
10« Et
maintenant, tu peux juste redevenir toi-même, au lieu d'être un
personnage en une-dimension avec une formule stupide. »
11Voir
D. J. Boorstin, The Image : A Guide to Pseudo-Events in
America, New York, Vintage,
1992 [1961].
12Voir
J. Baudrillard, Simulacres et simulation,
Paris, Éditions Galilée, « Débats », 1981 et Marshall
Mac Luhan,Understanding Media,
New York, McGraw-Hill Book Company, 1964.
13Voir
U. Eco, Postille al nome della rosa,
1983.
14L.
Hutcheon, op. cit., p. 114 :
« Postmodern
film does not deny that it is implicated in capitalist modes of
production, because he knows he cannot. Instead it exploits its
“insider” position to begin a subversion from within, to talk to
consumers in a capitalist society in a way that will get us where we
live »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire